Les 15km (des éoles) de Liège métropole 2018

Les éoles - 15km de Liège Métropole

On y est !

Dimanche 6 mai 2018, le RDV est pris depuis plusieurs semaines déjà. C’est le jour des 15km de Liège, le plus grand événement running en Wallonie. Pour quelques membres des éoles, c’est le jour où il faudra se dépasser et affronter, pour la première fois pour certain, ces 15km au cœur de la cité ardente.

Voilà déjà quelques semaines qu’on s’y prépare, qu’on évoque le sujet lors des entraînements. Un conseil par-ci, une recommandation par-là, chaque coach a essayé de vous y préparer au mieux. Cette course doit avant tout être un bel accomplissement et un vraie source de plaisir.

Au final, on peut dire que c’est Mission Accomplie !

Et puis quelle belle troisième mi-temps sous le soleil 🙂

L’essence du club

Le club, qui fête ses 4 ans d’existence cette année a déjà vécu beaucoup de choses, mais cette journée restera vraiment marquée d’une croix blanche. Lorsqu’avec les autres fondateurs, nous avons décidés de nous lancer dans l’aventure, c’était pour transmettre notre passion de la course à pieds bien entendu. Mais aussi pour pouvoir vivre ce genre d’événements comme hier.

Avec le programme « Je cours pour ma forme », chacun a atteint quelques objectifs. Mais ici, c’est vraiment une grosse fierté pour le club d’avoir pu amener autant de monde sur ces fameux 15km de Liège métropole.

Quand on a un programme en 12 semaines, la motivation vient toute seule. L’objectif est là et si on s’accroche, le résultat est à la hauteur des attentes de chacun.

Au niveau club, c’est parfois plus difficile.

En effet, nous ne sommes pas et ne serons jamais un club d’athlétisme. Nous sommes un club de passionnés sans aucune autre prétention.

Pourtant, rien à faire, pour garder sa motivation, il faut se fixer des objectifs communs et y arriver. C’est pour cette raison que tous les coachs vous encouragent continuellement à participer aux différentes courses de la région. Qu’il s’agisse de 5km, de 10km 15km, semi ou encore des trails, la passion du running se renforce lorsqu’on se dépasse régulièrement.

Bien vite la prochaine course !

Et elle arrive bientôt… On remet ça au Huy Night Run ?

Le HuyForTrail, un incontournable

HuyFortrail 2018

Les éoles en nombre

Dimanche 4 mars 2018. C’est en force qu’un certain nombre d’éoles se rendent à Huy pour participer au HuyFortrail.

Ce trail c’est 2 courses (8 et 19km) dans et autour de la ville de Huy. Appelé dans premier temps « trail urbain », il fait pourtant la part belle aux sentiers et chemins de la région. Pour le 19 km, c’est 4 grosses côtes : duresse, Thiers au peket, Mur de Huy et Fort de Huy.

Pour le 8 : Thier au Peket et Fort de Huy…

Autant dire que pour chacun, ça risque de piquer un peu les jambes par moment !

Aussi, pour certains, c’est une première expérience trail. C’est donc avec une petite appréhension qu’ils arrivent sur place.

Petite angoisse bien vite oubliée avec la bonne humeur ambiante ! Et puis bon, il faut bien que l’entraînement du lundi et du mercredi serve à quelque chose n’est-ce pas 🙂 !

En effet, rien de tel qu’un défi de la sorte pour se situer et constater les progrès réalisés.

Beaucoup de membres se sont inscrits sur le 8, bonne idée pour débuter et appréhender cet exercice particulier qu’est le trail. En effet, rien à voir avec le jogging sur route ! le trail c’est fait de côtes, de relances de descentes techniques et de chemins où il ne faut jamais relâcher son attention.

La plupart de vos coachs se sont inscrits sur le 19… Le club sera donc bien représenté sur les 2 distances.

Le fort de Huy, une expérience inoubliable

A l’arrivée, chacun pouvait donc exprimer un sentiment de fierté et arborer un sourire de satisfaction. Et oui, la particularité du HuyFortrail c’est l’ascension du Fort De Huy et de ses 204 marches…

Et attention, on ne parle pas de petite marche ridicules… Il s’agit de vraies belles grosses marches comme on pouvait les imaginer à l’époque !

Bref, tout le monde avait mérité une bonne troisième mi-temps et le club n’a pas failli à sa réputation… La bière la Tharée nous a ainsi bien réconforté 🙂

Avec toute l’équipe, on espère vraiment que cette expérience a plu à tout le monde et qu’on remettra ça très souvent.

Quelques petits souvenirs …

Trail d’Esneux 2016 – le RDV des éoles !

Un club au top au trail d’Esneux !

C’est pas moins de 15 membres du club qui s’étaient donnés RDV ce dimanche 15/05/2016 au trail d’Esneux (www.trailesneux.be) pour courir 29km, 15km ou 6km. Pour certain(e)s, c’était l’occasion de découvrir l’ambiance particulière du trail, bien loin de certains gros évènements joggings que l’on peut rencontrer ça et là. Dans le trail, c’est d’abord le dépassement de soi qui prime sur le chrono, le but c’est de prendre du plaisir, de souffrir un peu dans les côtes mais surtout de communier avec la nature et prendre un max de plaisir.

C’est d’abord les concurents du 29km qui s’élancent à 9h30, à 10h30, un second peloton s’élance sur le 15km suivi 30 minutes plus tard par les participants du 6km. Au programme 800, 500 et 210 m de D+ avec pour finir une côte monstrueuse d’environ 500m à gravir pour rejoindre l’arrivée ! A voir les sourires à l’arrivée et malgré les difficultés bien légitimes à ce genre d’épreuve, chacun à pris un max de plaisir et peut être fier de sa performance !

Parce que notre club, c’est aussi ça : se retrouver aux joggings du week-end, sur des distances adaptées à chacun. Puis se retrouver pour échanger nos impressions et boire un p’tit verre.
Le jogging se partage, le jogging se fait chacun à son rythme.
Il doit surtout être source de plaisir, mais il nous permet aussi de nous dépasser, nous retrouver face à nous-même et par la même occasion, de découvrir de chouettes régions et de nouveaux parcours.

Julie – coach JCPMF aux éoles

Nous espérons vous voir aussi nombreux sur une prochaine course !

 

UTRB – Un premier ultra-trail pour Fabian

UTRB – ultra-trail de l’île Maurice (120Kms)

Fabian-UTRB118h30, Briefing.
Nous sommes plus ou moins 150 réunis attendant les informations, trépidants. Les organisateurs libèrent assez vite les participants du 120 pour leur permettre de manger un peu, de préparer les sacs et tenter de se reposer. Je suis dans ma chambre vers 20h après un repas léger. Je prépare mon sac d’allégement, vérifie mon sac à dos. Tout est là. Sauf le calme. Il est 21h30, je tourne un peu en rond. Je finis par sombrer vers 23h. 0h30, le réveil sonne, je saute du lit, prend une douche, m’habille et vais prendre mon petit-déjeuner. Là, d’autres coureurs ont tous la même tête un peu chiffonnée.
1h15, vérification des sacs et du matériel obligatoire.

1h45, tous dans les minibus qui nous emmènent vers St Aubin, le lieu de départ.

2h15, nous y sommes. Ca sent l’excitation, la fatigue aussi et surtout l’envie de s’y mettre. On prend quelques photos, encode nos dossards pour le départ.

2h50, direction ligne de départ. Nous sommes là, une quarantaine, entassés dans la nuit. Devant nous, une ligne de flambeaux dessine une piste de décollage nocturne. Nous nous souhaitions « bonne course ».
5, 4, 3, 2, 1, c’est parti ! la meute s’envole vers la nuit. Très vite le groupe s’allonge et nous nous retrouvons à 2 ou 3 arpentant les champs de cannes à sucre puis montant vers les crêtes du parc de Rivière Noire. Je découvre aussi les chemins de goyaviers. Etroits, sinueux, très boueux avec des racines partout. L’allure est lente pour ne pas se blesser ou glisser. Le jour pointe vers 25 kms au sommet de Parakeet. Le spectacle est grandiose, les sommets s’entrecroisent aux gorges dans un tapis vert de goyaviers. Très vite, je sens que la notion de temps s’efface, notre rythme en général calqué sur les repas est ici totalement dépendant de la course du soleil. Sorti des gorges, je redescend vers la côte ouest. Les paysages se transforment et ressemblent à la savane africaine. Les températures aussi changent et grimpent. L’humidité de l’air nous enveloppe. J’ai presque l’impression de sentir la densité de l’air ici, la traversant par petites foulées régulières. Je traverse les salines, arrive sur la plage placide ponctuée de yachts luxueux au large (ça semble décalé). Puis je m’oriente de nouveau vers les gorges et monte à travers des propriétés où j’aperçois des biches et des singes qui se sauvent devant le sauvage multicolore que je suis.

UTRB2
Au briefing, on nous a dit « les montées et les descentes, c’est du droit sur la bosse ». Arrivée sur Brise-fer, c’est exactement le terme, 3 km à parcourir, plus ou moins 500 m à monter et plus d’une heure à pousser sur les jambes, s’accrocher aux arbres, se hisser aux cordes sur les rochers. Là haut, les paysages sont splendides. J’arrive doucement à la dépose du 70ième km, il est 17h30, le soleil se couche doucement. Je profite ici pour me changer, me restaurer (les organisateurs ont annoncé des ravitos 5 étoiles, un chef toqué me prépare un plat de pâtes, à chaque ravitos des petites surprises !) et surtout sécher mes pieds. Là, après 50km de sentiers boueux et de passages de gué, mes pieds commencent à être crevassés et sensibles. Avant le coucher total du soleil, je me remet en route pour avoir fini l’approche de la dernière montée avant le nuit complète. Les jambes tirent un peu mais ça repart vite et bien. J’arrive au pied de Gollum (la montée mythique ici à Maurice) dans le noir. Comme les Mauriciens me l’avaient annoncés, c’est un vrai dédale dans les goyaviers et les rochers d’une rivière asséchée. C’est très exigeant. Ca grimpe sec, il faut pousser sur les jambes, tirer sur les bras, vérifier sans cesse son chemin (quand je ne suis pas sûr, les traces de pas dans la boue confirme la bonne voie), faire tout le temps attention aux bonnes prise tant pour les pieds et les mains. La fatigue se fait sentir. En tout plus ou moins 700 m de D+ sur 4 km à progresser à 2km/H ! Au-dessus, un ravito est bien venu. Là, un des organisateurs m’encourage et me dit qu’il ne reste que quelques petites montées cool avant une dernière petite bosse, Piton Savane, puis du plus roulant sur le littoral (merci, Patrick !). Je repars gonflé à bloc. Il ne reste « que » 40 kms. Piton Savane est une petite bosse comme les précédentes : droit devant. La descente aussi mais le passage du 42 kms la rendue encore plus glissante. La fatigue générale rend celle-ci plus difficile. Les jambes tirent, les pieds sont douloureux, il faut anticiper chaque glissade. Plus bas, nous retrouvons les champs de cannes à sucre nous menant à St Aubin, notre lieu de départ. Il est 1h du mat. Nous pansons une dernière fois nos pieds, mangeons un bout et repartons confiant pour les 30 derniers (« nous » car je fais ce dernier parcours de nuit avec un coureur de la réunion). Là, la reprise est plus dure, des jambes de bois, des pieds écorchés, nous sommes fatigué après 22h de course mais sommes toujours déterminé . Je me rappelle une phrase u livre de Scott Jurek « Eat&run » :les douleurs ne sont pas toutes significatives. En effet, à partir d’ici, je devrai faire abstraction de les pieds pour avancer, sachant que les crevasses seront réparées après notre arrivée. Nous estimons notre arrivée vers 4h mais c’était sans compter les surprises du littoral. Les passages sur la plages sont encore une fois bien techniques et fort exigeants pour nos corps fatigués, je dois maintenir une attention constante à mon équilibre, à mes pieds bien posés dans ces passages de sable et de rochers. Dans certains cas, la marée haute réduit nos possibilités de passages alternatifs mais je tiens bon et ne veux pas plus me mouiller les pieds en passant les gués, surtout avec l’eau salé. Ces derniers 25 kms, nous les alternons parfois en tête, parfois en second, en fonction de nos coups de fatigue (merci, Julien). Seuls les 10 derniers kilomètres seront beaucoup moins exigeant, nous permettant d’arriver en douceur dans la lueur du soleil levant sur la plage avec, en fond, le lagon bleu et les palmiers. Il est 6h40. 27h40 d’effort continu. Je ne veux qu’une douche et mon lit. En me couchant, je me dis « plus jamais, c’est trop long ». Je me réveille 2h plus tard affamé. A table, je me dis « c’est quoi le prochain ! ».

UTRB3

Conseil entrainement
Des entrainements croisé sont une excellente chose. Dans mon cas, le vélo, la natation et l’escalade m’ont bien aidé. Les 2 ou 3 week-ends chocs que j’ai fais avant m’ont énormément servis afin d’apprendre au corps à gérer un effort d’endurance prononcé.

Conseil nutrition
Chacun doit adapter son alimentation à sa réalité gastrique. Il est toute fois important d’y amener une réflexion sur la qualité des aliments et une adaptation sur l’équilibre acide-base de l’alimentation : plus de fruits et de légumes, diminuer les viandes, agrémenter de fruits secs et de noix…

Conseils divers
Je fais 2-3 fois par semaine des séances d’étirements le matin au saut du lit (oui, à froid, mais très doucement). C’est excellent. Cela permet un bon équilibre du corps et une meilleure adaptation aux différents reliefs rencontrés. Recevoir des massages régulièrement est aussi excellent (dans mon cas, du shiatsu).
Il ne faut pas avoir peur du repos d’avant course. Dans mon cas, je n’ai plus rien fait 2 semaines avant et me suis reposé le mieux possible, c’était largement payant.
Pour finir, les techniques de méditation (pleine conscience, body scan, visualisation) que je pratique et enseigne m’ont énormément servi à l’attention que je portais sur mon corps et ses différents signaux et à garder mon objectif en ligne sans qu’il me semble impossible. Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus : http://www.jesuiszen.be/

Huy Night Run 2015

Les éoles au Huy Night Run 2015

Bravo à tous les membres qui ont participé et porté fièrement nos couleurs aux diverses courses du  Huy Night Run ce vendredi 5 juin 2015 malgré une chaleur accablante.

Tous les coachs sont vraiment fiers de vous et des progrès que vous avez fait tout au long de cette saison et lors des sessions JCPMF.

 

Jogging Corrida de Villers-le-Bouillet

La Corrida de Villers-le-Bouillet

Le samedi 25 avril à l’occasion du « Villers’s day » l’APECOV organise une corrida dans le village.

A 14h, les plus petits peuvent parcourir une boucle de 800m

A 14h30 les adultes auront l’occasion de parcourir 1,2,3 ou 4 boucles de 2,5km

Inscription gratuite sur place à partir de 10h30 à 13h.

De nombreux membres du club seront présents, venez nombreux !

 

A Maillen pour la bonne cause

Les éoles au jogging de Maillen en 2014

Un jogging pour une association

Samedi 18 octobre 2014, un petit comité des éoles s’est donné RDV à Maillen pour participer au jogging « d’une Crête à l’Autre« . Fait notable, tous les bénéfices seront reversés à l’ASBL Envolez-moi qui apporte un soutien aux parents d’enfants autistes.

Association dont fait partie un membre du club.

Il nous tenait donc à cœur de nous rendre dans le namurois profond pour prendre part à cette très belle course.

C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que nous nous sommes lancés sur le tracé. Celui-ci s’est avéré assez exigeant et difficile à travers champs, villages et bois. Les organisateurs nous ont vraiment réservé un beau parcours varié avec de très belles vues.

Et ils ont même prévu un petit bain de boue à 2km de l’arrivée 😉 . Merci les gars…

Au final un beau moment sportif partagé entre amis.

Les Eoles au semi-vert d’Amay

Nous nous étions donné RDV ce dimanche 14/09 à Amay pour participer aux épreuves du semi-vert : 3 distances possibles au programme : 5, 11 et 21,1 km. Ainsi si certains ex-membres du groupe 0-5 ont couru les 5km, d’autres ce sont essayé avec succès sur le 11km en compagnie de notre groupe intermédiaire. Les plus téméraires quant à eux ont affronté le semi-marathon et ses 270m de dénivelé positif !

Voici quelques photos de cette belle matinée :

 

En force au Huy Night Run 2014

L’événement running de la région !

Le Huy Night Run, c’est le must des courses urbaines en région hutoise par sa popularité et son parcours qui emprunte les 2 rives de la Meuse, passe par les hauteurs de Tihange pour se terminer en apothéose sur une grand place noire de monde !

Plusieurs membres des Eoles s’étaient donné RDV pour participer aux différentes courses prévues, le groupe 0-5 sur les 4,5km et les autres sur les 10km. Malgré une chaleur étouffante, chacun s’est surpassé pour atteindre la ligne d’arrivée.

Voici les impressions de Nathalie qui fait partie du groupe JCPMF 0-5 :

C’est avec une certaine excitation que j’ai participé à ma première  »vraie » course. C’est sûr, je ne suis pas une foudre de guerre mais je suis malgré tout, très fière de moi car j’ai terminé cette course en courant! Et surtout, avec le sourire…car quelqu’un m’a dit mercredi passé que l’image que l’on a de soi est importante!
Oui, j’ai eu dur. Oui, il faisait chaud. Mon corps me disait  »arrête » mais la tête disait le contraire.
Je voudrais par cette occasion, remercier Fabian et ses acolytes (Yves, Jean-Pol, Michael…) pour leur encadrement hebdomadaire, leur patience et leurs encouragements.
Je cours pour ma forme, ça marche! Il y a 10 semaines, je n’en aurai pas été capable.
Encore merci à vous 🙂

Et celui de Patrick du groupe avancé :

Salut, pour moi c’était une bonne expérience, parcours assez agréable malgré la montée au 4ème km « elle tue quand cette montée lol… », organisation plus que parfaite, ambiance super géniale, surtout à l’arrivée…

Point négatif cette chaleur qui a pesé sur ma course, je m’étais fixé un chrono de 50′ et je fais 50’31 » donc assez satisfait mais je pense qu’avec une autre t° j’aurais fait mieux enfin on reviendra l’année prochaine pour l’améliorer lol…;-)
Salutations à tous 😉

 

Trail de Chaudfontaine – 26 kms

3, 2, 1… Go !

chaudfontrail2014

La meute est lâchée.

Une montée de bitume, raide et encombrée de coureurs puis une descente labyrinthique dans les bois. Avant le premier ravito, la promiscuité freine le rythme, le casse ou l’accélère d’un coup.

Sur les premiers kilomètres, les chemins étroits (single tracks) s’enchaînent serré en file indienne, parfois, on ose prendre le risque de dépasser dans une descente technique et caillouteuse, confiance aux chevilles et à l’accroche des chaussures.chaudfontrail2014-bis

Au premier ravito, la bifurcation 13 ou 26 kms marque la cassure dans les groupes de course. C’est maintenant que la course commence, plaisir associé de la solitude rythmée de rencontres. La cadence se trouve toute seule, la foulée se fait d’elle-même.

Les montées parfois bien raides imposent une concentration sur l’effort, les descentes obligent une attention sur l’appui, la stabilité, le choix du lieu où se posera le pied (au risque de goûter la terre et les cailloux !).

Un coureur rouge de chaud, essoufflé me souffle entre 2 halètements qu’ après cette longue montée, entre le 14 et 15ème kilomètre, ça va rouler !

Entre les paysages qui sont splendides. Traversées de prés, de bois, de villages, de vallées où coule un ruisseau ou de collines qui offrent une vue dégagée.

Entre chaleur et fraicheur boisée.

Les rencontres se font dans la bonne humeur ou l’indifférence totale du coureur concentré sur son effort. Dans une belle et forte montée, un beau mur, j’y retrouve le coureur qui m’avait dit « ça roule après le 15ième ». Je lui demande après quel 15ième, ça va rouler… a voir sa tête, il souffre, il a fort fort chaud mais s’est amusé qu’il me dit après l’arrivée.

Au second ravito, ambiance de fête, comme des retrouvailles de vieux potes, avant d’engager les derniers kilomètres. Chaque montée est rude, les muscles tirent. En haut, le paysage dégagé offre une respiration, un moment suspendu avant d’entamer la descente qui tape dans les articulations et fait aussi tirer les muscles.

Tap, tap, tap… les pas s’enchaînent. A sentir l’état de ma poche à eau presque vide, la fin est proche. Ma montre le confirme. Une longue descente d’un kilomètre et demi nous rapproche de l’arrivée. On entend le train, de la musique au loin qui se rapproche puis, la foule et ses encouragements.  Sortie des bois dans un pré innondé de soleil, les barrières se resserrent en entonnoir et l’arrivée juste là passée sous les acclamations du public et des coureurs précédents.

 

C’est ça que j’aime dans les trails : chaque arrivée est une victoire, sa victoire, chaque participant est un compagnon de course et pas un concurrent. Un partage de moments dans l’effort et les paysages de belles régions.