JCPMF Test 5km juin 2014

premier test JCPMF 5km à Villers-le-Bouillet

Les efforts paient toujours !

Courir 5km après 12 semaines… Beaucoup pensaient ne jamais y arriver et pourtant ! Quel chemin parcouru depuis le mois de mars où quelques 50 courageux se sont inscrits dans le programme « je cours pour ma forme » . Pour nombre d’entre eux, le jogging était synonyme de difficultés. 5 km semblait une distance inatteignable mais ils y sont arrivés ! Ce mercredi 18 juin, l’examen fut passé avec brio par notre groupe 0-5km. Sourires, convivialité, enthousiasme et encouragements furent les maîtres mots tout au long du parcours. L’esprit de la course était bien présent ! Les 0-5 se sont sentis pousser des ailes pour s’envoler dans le groupe des intermédiaires. Félicitations à tous pour cette superbe performance et merci pour cette magnifique ambiance qui nous rassemble !     Et enfin retrouvez toutes les photos de la soirée :  

En force au Huy Night Run 2014

L’événement running de la région !

Le Huy Night Run, c’est le must des courses urbaines en région hutoise par sa popularité et son parcours qui emprunte les 2 rives de la Meuse, passe par les hauteurs de Tihange pour se terminer en apothéose sur une grand place noire de monde !

Plusieurs membres des Eoles s’étaient donné RDV pour participer aux différentes courses prévues, le groupe 0-5 sur les 4,5km et les autres sur les 10km. Malgré une chaleur étouffante, chacun s’est surpassé pour atteindre la ligne d’arrivée.

Voici les impressions de Nathalie qui fait partie du groupe JCPMF 0-5 :

C’est avec une certaine excitation que j’ai participé à ma première  »vraie » course. C’est sûr, je ne suis pas une foudre de guerre mais je suis malgré tout, très fière de moi car j’ai terminé cette course en courant! Et surtout, avec le sourire…car quelqu’un m’a dit mercredi passé que l’image que l’on a de soi est importante!
Oui, j’ai eu dur. Oui, il faisait chaud. Mon corps me disait  »arrête » mais la tête disait le contraire.
Je voudrais par cette occasion, remercier Fabian et ses acolytes (Yves, Jean-Pol, Michael…) pour leur encadrement hebdomadaire, leur patience et leurs encouragements.
Je cours pour ma forme, ça marche! Il y a 10 semaines, je n’en aurai pas été capable.
Encore merci à vous 🙂

Et celui de Patrick du groupe avancé :

Salut, pour moi c’était une bonne expérience, parcours assez agréable malgré la montée au 4ème km « elle tue quand cette montée lol… », organisation plus que parfaite, ambiance super géniale, surtout à l’arrivée…

Point négatif cette chaleur qui a pesé sur ma course, je m’étais fixé un chrono de 50′ et je fais 50’31 » donc assez satisfait mais je pense qu’avec une autre t° j’aurais fait mieux enfin on reviendra l’année prochaine pour l’améliorer lol…;-)
Salutations à tous 😉

 

Trail de Chaudfontaine – 26 kms

3, 2, 1… Go !

chaudfontrail2014

La meute est lâchée.

Une montée de bitume, raide et encombrée de coureurs puis une descente labyrinthique dans les bois. Avant le premier ravito, la promiscuité freine le rythme, le casse ou l’accélère d’un coup.

Sur les premiers kilomètres, les chemins étroits (single tracks) s’enchaînent serré en file indienne, parfois, on ose prendre le risque de dépasser dans une descente technique et caillouteuse, confiance aux chevilles et à l’accroche des chaussures.chaudfontrail2014-bis

Au premier ravito, la bifurcation 13 ou 26 kms marque la cassure dans les groupes de course. C’est maintenant que la course commence, plaisir associé de la solitude rythmée de rencontres. La cadence se trouve toute seule, la foulée se fait d’elle-même.

Les montées parfois bien raides imposent une concentration sur l’effort, les descentes obligent une attention sur l’appui, la stabilité, le choix du lieu où se posera le pied (au risque de goûter la terre et les cailloux !).

Un coureur rouge de chaud, essoufflé me souffle entre 2 halètements qu’ après cette longue montée, entre le 14 et 15ème kilomètre, ça va rouler !

Entre les paysages qui sont splendides. Traversées de prés, de bois, de villages, de vallées où coule un ruisseau ou de collines qui offrent une vue dégagée.

Entre chaleur et fraicheur boisée.

Les rencontres se font dans la bonne humeur ou l’indifférence totale du coureur concentré sur son effort. Dans une belle et forte montée, un beau mur, j’y retrouve le coureur qui m’avait dit « ça roule après le 15ième ». Je lui demande après quel 15ième, ça va rouler… a voir sa tête, il souffre, il a fort fort chaud mais s’est amusé qu’il me dit après l’arrivée.

Au second ravito, ambiance de fête, comme des retrouvailles de vieux potes, avant d’engager les derniers kilomètres. Chaque montée est rude, les muscles tirent. En haut, le paysage dégagé offre une respiration, un moment suspendu avant d’entamer la descente qui tape dans les articulations et fait aussi tirer les muscles.

Tap, tap, tap… les pas s’enchaînent. A sentir l’état de ma poche à eau presque vide, la fin est proche. Ma montre le confirme. Une longue descente d’un kilomètre et demi nous rapproche de l’arrivée. On entend le train, de la musique au loin qui se rapproche puis, la foule et ses encouragements.  Sortie des bois dans un pré innondé de soleil, les barrières se resserrent en entonnoir et l’arrivée juste là passée sous les acclamations du public et des coureurs précédents.

 

C’est ça que j’aime dans les trails : chaque arrivée est une victoire, sa victoire, chaque participant est un compagnon de course et pas un concurrent. Un partage de moments dans l’effort et les paysages de belles régions.